ACCUEIL   |   PHOTOS  |   VIDÉOS  |   |  LIENS RIGOLOS SUR LE ROLLER :-) | FORUM | DOSSIERS ET REPORTAGES  
Sites d'amis
  LE SLALOM
 

. Débuter


. Les Spots de la Région

 
. Le Matos

 

. Le Speed Slalom

 

. Le Slalom Free Style


. Historique du Slalom


. Stretching spécifique

 

.  Portraits de   Riders locaux

 

. Les Stars  du Slalom

 

 

 

Qui Suis-je?
Les Assocs
Contact
  LE PATINAGE
 

. Améliorer son pas du patineur


. Apprendre à freiner

 

. Apprendre à tourner


. S'arrêter instantanément

 

. Apprendre à chuter

 

   LES SHUFFLES
 

. Les basiques

. Les moyens

. Les difficiles

 

   Historique d'une discipline

 

1994 fut une année importante pour le slalom français. En effet, sous l'impulsion de Michel Fize et de son club le roller Team La défense, furent crées les premiers championnats de France de roller acrobatique, ce qui correspondait à l'époque à du slalom (speed, style et imposés) et du saut (StyleJump, HighJump et Hauteur pure). Entre 1994 et 2003, de nombreux changements ont eu lieu et ont permis de montrer un autre visage du slalom.

 

 

Le slalom en compétition a connu différentes formes. Lors des premières années, on cumulait les résultats en speed, style et imposés pour déterminer un champion de France. Cette formule avait l'avantage de récompenser un patineur forcément complet (Roy Collet, Gabrielle Denis). Depuis 1998, il n'y a plus d'imposés et le speed et le style sont devenus deux disciplines indépendantes. Cela permet aux patineurs d'être de vrais spécialistes dans leurs disciplines de prédilection et donc d'améliorer le niveau général.

 


Gabrielle à Zurich en 1996


Roy et Gabrielle au Trocadéro en 96

 

Pour parler brièvement des imposés, cette épreuve avait pour but d'amener les pratiquants à effectuer les figures de base avec la plus grande aisance possible afin de se démarquer des autres. Ainsi, 4 figures étaient imposées et on choisissait l'enchaînement que l'on souhaitait pour les présenter aux juges. En 1998, cette épreuve a disparue, car pas très passionnante ni pour le public (c'est toujours les mêmes figures), ni pour les patineurs. Mais une question reste en suspend : cela ne permettait-il pas d'avoir des patineurs plus complets compte tenu du fait qu'ils devaient maîtriser une figure avant, une arrière, une latérale au minimum ? Pour devenir champion de France, il fallait bien sûr enchainer toutes les figures dans les deux sens...

 


Agnès à Lausanne en 1998


les frères Gambas à Lausanne en 2003

 

Concernant le speed, celui-ci a connu une évolution « interne ». Au tout début, on luttait juste contre le chronomètre, sur une distance d'un mètre cinquante. Mais depuis 1998, la distance a été réduite (1 mètre puis 80 cm) et il est réalisé sous forme de KO system, ce qui consiste à concourir face à un autre patineur, le but étant d'aller plus vite que lui sans faire tomber de plots (un plot raté ou tombé correspond à une pénalité de temps). Cela amène plus de pression aux compétiteurs ; et au niveau des spectateurs, il est plus facile de se faire une idée de la vitesse de chacun. Ainsi, la compétition de slalom de Lausanne en 2003 a vu Romain Chambord, Benoît Gamba descendre en dessous de la barre des 5 secondes pour parcourir les 20 plots réglementaires.

 


Seba à Lausanne en 2002


Elena à Lausanne en 2002

 

Le slalom français s'est ensuite ouvert aux autres pays européens tels que l'Italie RAVIZZANI Sabrina, MINELLI Elena), la Suisse et les Pays-Bas (ROBERT Ronny, VAN OS Ayke), Notamment grâce à la compétition de Lausanne, qui existe de puis 1996, et aussi à une scène française qui bouge depuis longtemps sur les compétitions européennes. On peut citer Seb Laffargue (champion d'Europe 1997, 1999 et 2002) qui a visité de nombreux pays et a rapporté de nouvelles influences. Par exemple, finie la règle de l'unique passage sur chacun des plots, on est autorisé à revenir sur trois plots. Depuis 2000 (sous l'impulsion de Vinz à Monza), chaque compétiteur choisi sa musique; ainsi, un nouveau style plus dansé est apparu avec des figures au sol, des blocages ou encore des mises en scène, et l'on passe d'un système où il fallait être technique pour gagner à un nouveau qui laisse une plus grande place à l'aspect artistique. Sans en être forcément conscient et compris à l'époque, il a lancé en France le début d'une nouvelle ère pour le slalom.

 


Alessandro à Lausanne en 2002


Chloé à Lausanne en 2002

 

Dès lors, des changements importants sont apparus : la modification de la distance des plots (1,20 m, 80 et 50 cm en 2004 au lieu de 1m50 et 75cm en 2003 et 80cm avant), et l'arrivée écrasante du in line. Forcément, on s'attendait à un changement plus important au niveau des figures de style slalom, mais la technique s'est longtemps limitée aux crazy et autres spécial (figures inventées par Roy Collet), sans trop d'évolution. De plus, compte tenu de la principale spécificité des quadeurs : les tranches, le quad a longtemps gardé une longueur d'avance (Alessandro Aloise de Lausanne champion d'Europe en 2000 et vice champion en 2001). En France, on peut citer toute une génération de slalomeurs emmenés par Roy Collet qui a largement contribué à l'animation du quad.

 

 


Vincent à Lausanne en 2002


l'équipe Russe à Lausanne en 2003

 

 

Depuis plus d'un an de demi, le réseau Hyb-ride, regroupement de sites français sur le roller acrobatique diffuse des vidéos et fait de la pédagogie autour du slalom en particulier. Son influence se ressent bien au-dela de l'Europe en cette année 2003. L'arrivée de nouvelles nations comme la Russie qui a envoyé une équipe l'an dernier à Lausanne, mais aussi l'émergence d'une scène asiatique, insuflent un renouveau au slalom dans sa conception (plus professionnel, techniques différentes, coaching …) et l'apparition de nouvelles figures, pour le bonheur des patineurs et des spectateurs. Dorénavant, il faudra prendre en compte l'arrivée de ces nouveaux venus dans le monde du slalom (demandez donc à Vinz et Seb !!). Bien que celui-ci existe depuis longtemps en France (6 des 10 premiers à la compétition de Lausanne 2003 sont français), il faut faire attention à ne pas rester sur ses acquis et développer de nouvelles formes pour les nouveaux (Jérôme Phillipon, Olivier Herrero et Chloé Seyres). Les meilleurs patineurs français trouvent ici une motivation supplémentaire pour encore évoluer. Il a fallu du temps pour que le line trouve son identité et son propre style, mais à l'heure actuelle, on a enfin un beau duel entre liners et quadeurs mettant en valeur les différences de ces deux patins, pour un plus grand développement du slalom. Il sera bon de voir si, à terme le quad continuera à être pratiqué en compétition. En effet, c'est une spécificité française et suisse. On ne trouve pas l'ombre d'un quadeur en Russie, non plus dans les pays d'Asie.

Enfin, sous l'impulsion de Vincent Vu Van Kha (champion d'Europe 2001), L' IFSA (International Freestyle Skaters Association) a vu le jour cette année, dans l'optique d'uniformiser les règles et de développer cette discipline à une échelle internationale. C'est le nouveau gros défi du slalom à l'heure actuelle. La France à l'expérience des compétitons et de l'encadrement. Elle doit continuer à être un moteur pour le développement du slalom dans les autres pays.

 


Remerciements pour l'article à Kalou de rollerfr.net

 


Auteur : Paskal DUPOY & Agnès SYLVESTRE
Photos : Paskal DUPOY & Luc BOURDIN
(C) Copyright 2004 Paskal DUPOY & Agnès SYLVESTRE
Remerciements: Walid et Skali pour la relecture, Vanessa pour la version anglaise


Permission vous est donnée de copier, distribuer et/ou modifier ce document selon les termes de la Licence GNU Free Documentation License, Version 1.1 ou ultérieure publiée par la Free Software Foundation ; pas de section inaltérable - pas de texte de couverture - pas de dédicace - pas de remerciements
GNU Free Documentation License http://www.fsf.org/licenses/fdl.html
GNU Free Documentation License en Français http://cesarx.free.fr/gfdlf.html

 


Rectificatif de Sébastien Lafargue

J aurais quelques remarques a faire sur cet article...

Tout d abord, le premier contest de Lausanne (avec une épreuve de slalom) a eu lieu en 1994 et non en 1996.

Ce sont les italiens qui ont les premiers (Elena Minelli, Daniele Lenzi, Massimo Orsoni, Elena Pescarini...) ont eu l idee de venir avec leur propre musique sur les competitions. Et au debut, on demandait au DJ de changer la musique jusqu a ce qu elle nous plaise !!
Ce qui a influence la pratique actuelle du slalom en france est plus a mon avis le fait que l on soit passe a un "run" avec un temps defini alors qu avant ont realisait un passage, sans limite de temps mais sans retour possible.

Ce n est pas le slalom francais qui s est ouvert aux autre pays, le slalom venant a la base de Etats Unis ( central Park , Venice beach, San Francisco...), d ailleurs, les japonais ont garde le style américain des annees 80 et c est le style prédominant au japon, avec maintenant les influences européennes. Les suisses et les italiens faisaient du 80cm déjà en 1994 ! Mais il est vrai que les Français ont apporte leur propre style, plus linéaire et plus technique. La combinaison des deux styles (français linéaire et technique + suisse/italien avec un style plus fluide et plus danse) avec le rajout de nouvelles figures ont donne le slalom que l on connaît maintenant.

Pour les figures comme le crazy, certaines personnes l ont "invente" aussi au même moment que Roy dans d autres pays (on pourrait citer Enrico Perano (Italie), ou Alain Jacquier (Suisse), figure emblématique du mythique team Rollerblade de l époque...) , cette figure étant issue a la base du mouvement du "grapevine" existant déjà outre atlantique.

Voila pour ces quelques précisions en espérant avoir apporte ma pierre a l édifice.

 


 



    LE SAUT
  . Construire un sautoir pour la détente sèche

. Technique

 

 

    RANDONNÉES
 

. Les photos des dernières randos

 

   DESCENTE
 

. Les Spots

. Technique

 

 

Météo du Vaucluse


Météo Vaucluse

 

 

 

 

Site encore en construction Version 1.0

Visiteurs

Copyright 2004 (c)     roller84.free.fr